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30 juillet 2021

Carnet / Un prédateur minuscule mais très politique

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En nous envoyant ses variants en période pré-électorale, le virus (que je viens de désigner par le mot prédateur pour essayer de passer sous les radars du réseau social) fait de la politique sans le savoir.

 

Fin stratège ou simple opportuniste, le président de notre malmenée république ne l’ignorait déjà pas lorsqu’il a confié, au début du printemps je crois, d’après les journalistes, qu’il serait « amené à prendre des décisions fortes qui risqueraient de rendre sa réélection impossible ». S’agissait-il de ce que nous connaissons maintenant ou n’en sommes-nous qu’aux amuse-gueules avant le menu très consistant de la rentrée (je pense, entre autres, au plat de résistance des retraites) ?

 

Nous savons maintenant que ce vilain été est déjà plié, que le printemps sera méchamment électoral et nous nous doutons qu’entre les deux, l’automne et l’hiver risquent de sentir à nouveau le renfermé. Encore de longs mois, et peut-être plus, à marcher sur trois pattes, autant pour les marcheurs qui pataugent que pour le simple citoyen qui va son chemin comme il peut. Du point de vue du citoyen, c’est à se demander parfois si le président ne s’en fiche pas d’être réélu ou non.

 

Ce sera le virus qui décidera du scénario. Premier scénario: grâce aux vaccins ou par simple caprice de la nature, le virus perd tellement de terrain juste avant l’élection que les mesures de restrictions tombent les unes après les autres. Le président est alors porté en triomphe par le peuple finalement reconnaissant qu’on lui ait « un peu mis la pression » comme disait le joyeux fêtard qui fut un temps ministre de l’intérieur. Deuxième scénario : contre toute attente, le virus s’obstine et, vacciné dans son ensemble, le bon peuple est encore contraint d’avancer masqué dehors, de vivre une demi-vie en plein retour des beaux jours et de se choper plusieurs autres tournées générales au comptoir de la piquouse. Le président s’en va alors sous les huées, comme l’autre, celui qui jouait de l’accordéon.

 

Le premier scénario est peut-être le meilleur pour le président mais il n’est pas illogique de penser que dans les deux cas (triomphe ou déchéance), il puisse estimer qu’il a rempli la mission qu’attendait de lui cette frange (j’allais dire cette phalange) pourtant minoritaire d’une élite exclusivement financière de technocrates ignorant ce qu’est le « vieux pays » c’est-à-dire, une nation, un peuple, une culture. D’ailleurs, ce président n’a-t-il pas déclaré:« Il n’y a pas de culture française » ? Mais peu importe puisqu’il dit tout et son contraire car aujourd’hui, sa parole c’est comme la planche à billets, ça sort en abondance mais ça ne vaut pas cher.

 

Coquillage vide porté par la vague dégagiste et l’illusion du jeunisme, ce président probablement dernier rentier du vote castor n’a que faire de la politique au sens noble du terme. Même affecté de quelques petites crises d’hubris inhérentes aux leaders à faible légitimité, peu lui importe à mon avis de rester ou de partir au moment où, en docile gestionnaire de flux qu’il est, comme tous ceux de son monde, il présentera son bilan à ses maîtres. Sur ce plan-là, il a une longueur d’avance sur ceux qui l’adorent ou le détestent parce qu’ils croient qu’il gouverne alors qu’il n’est là que pour transformer les retraites en aides sociales, fermer les hôpitaux jamais assez rentables parce que soigner coûte alors que produire du médicament à la va-vite rapporte.

 

Pendant ce temps, ce qui reste de la démocratie prend passivement les coups qui pleuvent de toutes parts, (risque terroriste permanent, activisme religieux et culturel étrangers, immigration incontrôlée, criminalité et délinquance arrogantes... Avant l'interdiction ou l'obligation « sanitaire » de trop, aux prochaines élections, concernant ces périls, le virus ne doit pas, en plus de nous empêcher de respirer, nous rendre amnésiques.

 

Précision / Celles et ceux qui suivent ce blog savent que le peu que j’écris au sujet de la pandémie (un ou deux billets depuis le début) ne donne qu’un point de vue exclusivement politique, jamais sanitaire. Je n’ai aucune opinion (ni bonne ni mauvaise) sur les vaccins tout récemment arrivés sur le marché. L’avenir dira s’ils sont excellents comme beaucoup qui ont fait leurs preuves depuis longtemps ou s’ils s’inscrivent dans un prochain épisode du feuilleton des scandales sanitaires.

 

09 avril 2021

Carnet / Pourquoi je ne voterai jamais pour les écologistes

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À propos des problèmes liés à la pression de l’activité humaine sur l’environnement naturel, j’entends souvent dire qu’il faut changer de logiciel.

On ne changera pas de logiciel avec les écolos qui sont actuellement sous le feu justifié des critiques et qui, à peine arrivés par accident électoral aux manettes dans quelques grandes villes, révèlent (j'allais dire « dévoilent » mais ce n'est pas le bon terme en ce qui les concerne) brutalement leurs visages d'idéologues sortis des poubelles de l'extrême-gauche (là au moins, le recyclage fonctionne).

De cette extrême-gauche qui a toujours poursuivi le même but (prendre le pouvoir par la violence et « rééduquer » les esprits sous prétexte de faire le bonheur des peuples contre leur gré), ces soi-disant écolos ont les mêmes réflexes, notamment celui de s'allier cyniquement avec l'ennemi pour tenter d'exister (cf Strasbourg). De ce côté-là, rien de nouveau sous le soleil. Je me réjouis que ces imposteurs soient démasqués.

La véritable écologie qui ne peut être ni fanatique, ni punitive ni naïve est déjà à l'œuvre dans la science et dans les progrès techniques. Il y a certes des dérives à corriger, d’ailleurs l'écologie politique telle qu'elle se structure depuis quelques temps en est une belle, avec ses ayatollahs et leurs suiveurs de cette nouvelle petite bourgeoisie verte hors-sol, perdue dans sa confusion mentale faite de rêveries plus ou moins New-age, d'ignorance scientifique, d'inculture et de ressentiment.

Il suffit de gratter un peu sous l’écolo-bobo-gaucho parfois islamo-facho compatible dont nous avons tous quelques exemplaires dans nos entourages respectifs pour  trouver quelqu’un qui, en réalité, a des comptes à régler avec sa propre culture, son éducation chrétienne, son milieu bourgeois, son échec conjugal, sa soif de revanche sociale ou que sais-je encore (les origines du ressentiment sont multiples) et ce n’est pas sur ce socle pourri que se bâtira la véritable et nécessaire écologie.

 

01 décembre 2020

Leur vrai visage

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C'est quand même fort de café de se retrouver dans un monde où la gauche de la gauche bouffeuse de curé défend le service militaire obligatoire et la pire des religions.

(À propos de Mélenchon partisan du service militaire obligatoire).